Artisan, entrepreneur

SAS Meignan : L'entreprise conseil

Benoît GAGNEUX - SAS Meignan

L'entreprise familiale SAS Meignan, créée en 1971, a été reprise depuis 2005 par Benoît Gagneux, qui exerce son activité de plâtrerie, isolation et aménagement intérieur sur une zone couvrant tout le grand-ouest. Ses quarante salariés travaillent aussi bien chez des particuliers que pour des marchés publics, son éventail de clients étant aussi large que la zone géographique couverte. L'isolation fait partie, depuis le début de son existence, de ses travaux les plus courants.

Membre du bureau de l'UMPI (Union des Métiers du Plâtre et de l'Isolation) de la FFB, Benoît Gagneux est très attaché aux démarches « qualité » et aux marques afférentes. Il a participé à la commission de révision des DTU 25-41 et 25-42, et à celle chargée de la rédaction des programmes RAGE, notamment sur la rénovation. Aussi, la certification ACERMI représente-t-elle à ses yeux « un gage de sérieux et de reconnaissance » dont la mention comme preuve de conformité dans les DTU conforte la crédibilité.Cet entrepreneur sait qu'il s'appuie ainsi sur des garanties « valorisables, aussi bien auprès des clients que des assurances. Même au grand public, peu familier des données techniques comme la résistance thermique, nous présentons l'ensemble des qualités ainsi évaluées comme la résistance mécanique, la résistance à la compression ou la tenue à l'eau ».

Si la laine minérale est le matériau posé par SAS Meignan dans les quantités les plus importantes, l'entreprise sait s'ouvrir à d'autres produits et n'a pas hésité à tester des innovations comme les matériaux dits « verts » qui se multiplient depuis le Grenelle de l'environnement. « Quand un client souhaite en utiliser, nous en parlons avec lui en nous appuyant sur les données de la certification et en travaillant à partir des renseignements de l'Avis Technique », poursuit Benoît Gagneux.

L'entreprise Meignan est d'ailleurs habituée à tester de nouveaux procédés ou produits, souvent à la demande de ses fournisseurs industriels. « Notre mission de conseil est essentielle, d'autant que trop d'information tue l'information et qu'il circule beaucoup de documents aujourd'hui : nos clients ont souvent du mal à s'y retrouver. » D'où l'intérêt de données incontestables comme ACERMI. Des données qui appuient les diagnostics, demandés de plus en plus par des clients pour des travaux qui ne supportent pas l'approximation. « Il faut savoir prescrire le bon produit, affecté de la bonne étiquette, pour le bon usage », conclut Benoît Gagneux.

SAS Meignan est titulaire des qualifications isolation et plaques de plâtre acoustiques et des qualifications Qualibat, sur toute la déclinaison liée à ses métiers.
L'entreprise est bien sûr « Pro de la rénovation » FFB, ce qui lui vaut d'être qualifiée RGE « Reconnu Garant de l'Environnement ».

Entrepreneur et conseil

Difficile pour un client de se retrouver dans la multitude des informations circulant sur l'intérêt, voire la nécessité, d'isoler son logement. Et ce, d'autant plus qu'il y a à la clé, des aides des aides financières et des dégrèvements fiscaux attribués dans les conditions définies de l'éco-conditionnalité. « Ce n'est pas simple de s'y retrouver, d'autant qu'on voit régulièrement les règles évoluer avec une augmentation des exigences. Ce sujet vient souvent en fin de chantier dans l'esprit des clients, au moment où le bilan financier conduit à exploiter toutes les possibilités d'aides , explique Benoît Gagneux. Nous avons, en tant qu'entrepreneurs, un important devoir de conseil, qui peut se faire à deux niveaux. Dans la prescription technique d'abord, nous pouvons nous appuyer sur les performances réelles certifiées par ACERMI. Dans la démarche administrative ensuite, et notamment pour tout ce qui est lié aux données financières. On ne saurait d'ailleurs trop insister sur le diagnostic en amont tel qu'il est proposé notamment par les Avis Techniques ou les recommandations Rage. Comment prescrire une solution si l'on ne sait pas déjà ce qui a été fait au préalable ? L'entrepreneur, notamment dans ce domaine, est devenu prescripteur. Nous devons savoir nous poser les bonnes questions et notre clientèle doit en être consciente. »

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