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Certification ACERMI : un atout à l’export

Une certification reconnue pour sa fiabilité constitue un atout sur les marchés de l'exportation. Attribuée de façon objective et indépendante, la certification ACERMI renforce les chances de gagner des marchés à l'international. Exemples.

Le marché de la rénovation énergétique tchèque

Panneau Efigreen de Soprema

La société Soprema exporte dans le monde entier et commercialise notamment l'Efigreen Alu +. « Lorsque nous accompagnons les entreprises françaises à l'export, nous pouvons facilement faire valoir les certifications nationales, telles celles attribuées par l'ACERMI, explique Nizamettin Yesil, responsable vente Grand export. Mais il est plus difficile de valoriser nos productions lorsqu'il s'agit de vendre le produit seul, en dehors d'une solution globale. Il faut alors non seulement apporter des preuves de sa qualité par des certifications, mais aussi faire reconnaître la valeur de la certification concernée qui n'est pas toujours connue dans ce pays. »

Nizamettin YESIL

C'est tout particulièrement le cas sur les marchés de l'Europe de l'Est, sous forte influence technico-réglementaire allemande. Difficultés d'ordre administratif, formes de protectionnisme, mais aussi différences d'habitudes (les certifications ne sont acceptées que sous forme papier), rendent parfois difficile la reconnaissance des performances d'un produit. « Pour un marché lié à la rénovation énergétique en République tchèque, nous avons souhaité faire agréer notre produit parmi ceux qui donnaient droit à des subventions, poursuit Nizamettin Yesil. Nous souhaitions faire l'économie d'une campagne d'essais coûteuse, seule alternative possible à la fourniture de preuves officielles. Nous avons franchi l'obstacle en faisant reconnaître la valeur de la certification ACERMI dont le poids officiel a compté. Cette reconnaissance est considérée comme gage d'assurance, de qualité, de performance, de traçabilité. Le côté « institutionnel » de l'association a pesé, notamment auprès de l'équivalent tchèque du CSTB. Soulignons toutefois, pour conclure, que la dématérialisation totale des documents en France, ne permet pas de répondre aux demandes de documents imprimés, comme c'était le cas en République tchèque. »

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